mercredi 8 décembre 2010

Peur du rejet

Je suis surprise.

Je lis présentement le livre: "l'homme qui voulait être heureux" de Laurent Gounelle et je trouve ça très bon.
J'ai aussi déjà lu: "Ce que veulent les hommes" (Ahah !!)Livre sans prétention sur les hommes et leurs mode d'emplois!

Un sujet est récurent dans ces deux livres: La peur du rejet.

Paraîtrait qu'un homme déteste se faire dire non par une femme, a tel point qu'il préfère être célibataire que de se faire éconduire par la créature de ses rêves.

Faut le faire !

Du côté des femmes ce serait plus sur le plan carrière et amitié qu'elles auraient peur du rejet, si peur, qu'elles manqueraient pleins d'opportunités pour protéger leur amour propre. Du côté amour, elle attendraient que les hommes fassent les premiers pas (!) ... Cercle vicieux.

Je ne croyais pas ces faits au début, mais j'ai lu sur Internet et sur certain blog et les gens l'écrivent ouvertement qu'ils ont peur de se faire dire non. Les hommes affirment qu'ils ont peur de draguer, question d'orgueil.

Eh ben !! Je vais rester célibataire longtemps!
Heureusement que comme dans n'importe quoi il y a des exceptions.

Le pire dans tout ça, est que c'est très rare de se fait refuser quoi que ce soit. Les gens sont toujours prêt à nous aider, à nous faire plaisir. Ils sont surtout très mal à l'aise de dire non, et ça je l'ai constaté au cours de mes levées de fond pour Team In Training. Ceux qui ne donnaient pas, s'excusaient et promettaient d'en donner des qu'ils auraient de l'argent!

Mais bon, tout ça ne sont que quelques écrit, je souhaite et j'espère que les gens osent! Il faudrait aller "sur le terrain" pour tester...

Alors..

Foncez donc chers amis, et surtout ne passez pas a côté de belles opportunités!

mercredi 24 novembre 2010

Fatigue Automnale

Je ne savais pas que c'était possible d'être fatigué à ce point, pour aucune raison apparente.

Le matin c'est dure me lever

Déjeuner est une corvée

Je dors dans le Métro

Ça me prend au moins une heure ou deux pour me mettre sur le piton à la job

Je n'ai plus de concentration après 16hrs

Je re dors dans le Métro

Arrivée chez moi je suis fatigué

Je me couche et j'ai de la misère à dormir.


Verdict docteur?
Les émotions? J'aime de moins en moins mon travail? Je ne cours plus autant? Il ne fait pas clair longtemps?

Bref, ça devrait passer !

Lundi prochain mon entraînement pour le 30km du mois de Mai commence. Il faut que j'aille la chercher loin ma motivation.
Mais je vais y arriver je le sais, j'ai confiance.


GO GO GO !!

mardi 9 novembre 2010

Gentillesse ?

Je trouve que les gens ont beaucoup d'incompréhension envers la gentillesse. On se fait même dire parfois qu'on est "trop gentils", suis-je la seule à trouver ça anormal?

Plusieurs personnes me demandent:

Pourquoi restes tu amie avec ton Ex?
Parce que je ne comprends pas comment on pourrait aimer une personne une journée, et la détester la journée suivante! On s'aime en ami maintenant.

Pourquoi cuisines tu toujours pour lui?
Parce que ça me fait plaisir

Pourquoi tiens tu à m'aider?
Parce que cela va de soi!

Pourquoi me complimentes tu?
Aimerais tu mieux te faire dire tes défauts?

Pourquoi souris tu?
Je suis de bonne humeur

Pourquoi laisses tu passer la voiture?
Parce que je n'irai pas plus vite si je ne le fait pas

Je trouve ces réponses toutes simples, logiques... mais pourtant pour certaines personnes ce n'est pas leur réalité.

Quand je trouve une qualité à une personne, ami ou pas, ou même à un inconnu j'aime leurs dire de vive voix. C'est rare qu'on se fait dire que nos cheveux sont beaux quand on est caissière au dépanneur. Et bien moi je lui dit. Ça lui fait plaisir, ça la fait sourire.
D'autres se demande pourquoi je suis gentille, ils trouvent ça louche. Ils lèvent un sourcil devant le compliment, mais sont souvent contents malgré tout.
Pourquoi devrait on souligner seulement les mauvais côté? Critiquer les défauts?

Ou encore, quand je vois une jeune femme se faire dire qu'elle est belle et qu'elle envois promener la personne qui lui envoie le compliment, je trouve ça désolant. Le pire c'est qu'après elle va se plaindre qu'elle n'aime pas son apparence. Il me semble, quand quelqu'un de gentil te dit des beaux mots, acceptes les, souris et dis merci!! Non ?

Est-ce qu'être gentil serait "Out" ?

Une chance que ce n'est pas la majorité qui sont si déplaisant, mais à chaque cas du genre ça m'exaspère.

Je suis soit "trop fine", soit naïve.

lundi 8 novembre 2010

samedi 9 octobre 2010

50s Housewives


Voici quelques règles à suivre pour les femmes au foyer. J'ai trouvé ça assez cocasse. Je suis certaine qu'on les suivait à la lettre:

From a 1950's high school home economics textbook, teaching girls how to prepare for married life.

1950 housewife
1. Have dinner ready: Plan ahead, even the night before, to have a delicious meal on time.

This is a way of letting him know that you have been thinking about him, and are concerned about his needs. Most men are hungry when they come home and the prospects of a good meal are part of the warm welcome needed.

2. Prepare yourself: Take 15 minutes to rest so you will be refreshed when he arrives. Touch up your make-up, put a ribbon in your hair and be fresh looking.
He has just been with a lot of work- weary people. Be a little gay and a little more interesting. His boring day may need a lift.

3. Clear away the clutter. Make one last trip through the main part of the house just before your husband arrives, gathering up school books, toys, paper, etc. Then run a dust cloth over the tables.
Your husband will feel he has reached a haven of rest and order, and it will give you a lift, too.

4. Prepare the children: Take a few minutes to wash the children's hands and faces if they are small, comb their hair, and if necessary, change their clothes.
They are little treasures and he would like to see them playing the part.

5. Minimize the noise: At the time of his arrival, eliminate all noise of washer, dryer, dishwasher or vacuum. Try to encourage the children to be quiet.
Be happy to see him. Greet him with a warm smile and be glad to see him.

6. Things to avoid: Don't greet him with problems or complaints. Don't complain if he's late for dinner.
Count this as minor compared with what he might have gone through that day.

7. Make him comfortable: Have him lean back in a comfortable chair or suggest he lie down in the bedroom. Have a cool or warm drink ready for him. Arrange his pillow and offer to take off his shoes.
Speak in a low, soft, soothing and pleasant voice. Allow him to relax and unwind.

8. Listen to him: You may have a dozen things to tell him, but the moment of his arrival is not the time. Let him talk first.

9. Make the evening his: Never complain if he does not take you out to dinner or to other places of entertainment; instead, try to understand his world of strain and pressure, his need to be home and relax.

10. The goal: Try to make your home a place of peace and order where your husband can relax.

lundi 30 août 2010

À lire

Un texte du philosophe Épicure.
C'est facile à lire, j'ai bien aimé:

"Épicure à Ménécée, salut.

Même jeune, on ne doit pas hésiter à philosopher. Ni, même au seuil de la vieillesse, se fatiguer de l’exercice philosophique. Il n’est jamais trop tôt, qui que l’on soit, ni trop tard pour l’assainissement de l’âme. Tel, qui dit que l’heure de philosopher n’est pas venue ou qu’elle est déjà passée, ressemble à qui dirait que pour le bonheur, l’heure n’est pas venue ou qu’elle n’est plus. Sont donc appelés à philosopher le jeune comme le vieux. Le second pour que, vieillissant, il reste jeune en biens par esprit de gratitude à l’égard du passé. Le premier pour que jeune, il soit aussi un ancien par son sang-froid à l’égard de l’avenir. En définitive, on doit donc se préoccuper de ce qui crée le bonheur, s’il est vrai qu’avec lui nous possédons tout, et que sans lui nous faisons tout pour l’obtenir. Ces conceptions, dont je t’ai constamment entretenu, garde-les en tête. Ne les perds pas de vue quand tu agis, en connaissant clairement qu’elles sont les principes de base du bien vivre.

D’abord, tenant le dieu pour un vivant immortel et bienheureux, selon la notion du dieu communément pressentie, ne lui attribue rien d’étranger à son immortalité ni rien d’incompatible avec sa béatitude. Crédite-le, en revanche, de tout ce qui est susceptible de lui conserver, avec l’immortalité, cette béatitude. Car les dieux existent : évidente est la connaissance que nous avons d’eux. Mais tels que la foule les imagine communément, ils n’existent pas : les gens ne prennent pas garde à la cohérence de ce qu’ils imaginent. N’est pas impie qui refuse des dieux populaires, mais qui, sur les dieux, projette les superstitions populaires. Les explications des gens à propos des dieux ne sont pas des notions établies à travers nos sens, mais des suppositions sans fondement. A cause de quoi les dieux nous envoient les plus grands malheurs, et faveurs : n’ayant affaire en permanence qu’à leurs propres vertus, ils font bonne figure à qui leur ressemble, et ne se sentent aucunement concernés par tout ce qui n’est pas comme eux.

Familiarise-toi avec l’idée que la mort n’est rien pour nous, puisque tout bien et tout mal résident dans la sensation, et que la mort est l’éradication de nos sensations. Dès lors, la juste prise de conscience que la mort ne nous est rien autorise à jouir du caractère mortel de la vie : non pas en lui conférant une durée infinie, mais en l’amputant du désir d’immortalité.

Il s’ensuit qu’il n’y a rien d’effrayant dans le fait de vivre, pour qui est radicalement conscient qu’il n’existe rien d’effrayant non plus dans le fait de ne pas vivre. Stupide est donc celui qui dit avoir peur de la mort non parce qu’il souffrira en mourant, mais parce qu’il souffre à l’idée qu’elle approche. Ce dont l’existence ne gêne point, c’est vraiment pour rien qu’on souffre de l’attendre ! Le plus effrayant des maux, la mort ne nous est rien, disais-je : quand nous sommes, la mort n’est pas là, et quand la mort est là, c’est nous qui ne sommes pas ! Elle ne concerne donc ni les vivants ni les trépassés, étant donné que pour les uns, elle n’est point, et que les autres ne sont plus. Beaucoup de gens pourtant fuient la mort, soit en tant que plus grands des malheurs, soit en tant que point final des choses de la vie. Le philosophe, lui, ne craint pas le fait de n’être pas en vie : vivre ne lui convulse pas l’estomac, sans qu’il estime être mauvais de ne pas vivre. De même qu’il ne choisit jamais la nourriture la plus plantureuse, mais la plus goûteuse, ainsi n’est-ce point le temps le plus long, mais le plus fruité qu’il butine ? Celui qui incite d’un côté le jeune à bien vivre, de l’autre le vieillard à bien mourir est un niais, non tant parce que la vie a de l’agrément, mais surtout parce que bien vivre et bien mourir constituent un seul et même exercice. Plus stupide encore celui qui dit beau de n’être pas né, ou sitôt né, de franchir les portes de l’Hadès.

S’il est persuadé de ce qu’il dit, que ne quitte-t-il la vie sur-le-champ ? Il en a l’immédiate possibilité, pour peu qu’il le veuille vraiment. S’il veut seulement jouer les provocateurs, sa désinvolture en la matière est déplacée. Souvenons-nous d’ailleurs que l’avenir, ni ne nous appartient, ni ne nous échappe absolument, afin de ne pas tout à fait l’attendre comme devant exister, et de n’en point désespérer comme devant certainement ne pas exister.

Il est également à considérer que certains d’entre les désirs sont naturels, d’autres vains, et si certains des désirs naturels sont contraignants, d’autres ne sont... que naturels. Parmi les désirs contraignants, certains sont nécessaires au bonheur, d’autres à la tranquillité durable du corps, d’autres à la vie même. Or, une réflexion irréprochable à ce propos sait rapporter tout choix et rejet à la santé du corps et à la sérénité de l’âme, puisque tel est le but de la vie bienheureuse. C’est sous son influence que nous faisons toute chose, dans la perspective d’éviter la souffrance et l’angoisse. Quand une bonne fois cette influence a établi sur nous son empire, toute tempête de l’âme se dissipe, le vivant n’ayant plus à courir comme après l’objet d’un manque, ni à rechercher cet autre par quoi le bien, de l’âme et du corps serait comblé. C’est alors que nous avons besoin de plaisir : quand le plaisir nous torture par sa non-présence. Autrement, nous ne sommes plus sous la dépendance du plaisir.

Voilà pourquoi nous disons que le plaisir est le principe et le but de la vie bienheureuse. C’est lui que nous avons reconnu comme bien premier, né avec la vie. C’est de lui que nous recevons le signal de tout choix et rejet. C’est à lui que nous aboutissons comme règle, en jugeant tout bien d’après son impact sur notre sensibilité. Justement parce qu’il est le bien premier et né avec notre nature, nous ne bondissons pas sur n’importe quel plaisir : il existe beaucoup de plaisirs auxquels nous ne nous arrêtons pas, lorsqu’ils impliquent pour nous une avalanche de difficultés. Nous considérons bien des douleurs comme préférables à des plaisirs, dès lors qu’un plaisir pour nous plus grand doit suivre des souffrances longtemps endurées. Ainsi tout plaisir, par nature, a le bien pour intime parent, sans pour autant devoir être cueilli. Symétriquement, toute espèce de douleur est un mal, sans que toutes les douleurs soient à fuir obligatoirement.

C’est à travers la confrontation et l’analyse des avantages et désavantages qu’il convient de se décider à ce propos. Provisoirement, nous réagissons au bien selon les cas comme à un mal, ou inversement au mal comme à un bien.

Ainsi, nous considérons l’autosuffisance comme un grand bien : non pour satisfaire à une obsession gratuite de frugalité, mais pour que le minimum, au cas où la profusion ferait défaut, nous satisfasse. Car nous sommes intimement convaincus qu’on trouve d’autant plus d’agréments à l’abondance qu’on y est moins attaché, et que si tout ce qui est naturel est plutôt facile à se procurer, ne l’est pas tout ce qui est vain. Les nourritures savoureusement simples vous régalent aussi bien qu’un ordinaire fastueux, sitôt éradiquée toute la douleur du manque : galette d’orge et eau dispensent un plaisir extrême, dès lors qu’en manque on les porte à sa bouche. L’accoutumance à des régimes simples et sans faste est un facteur de santé, pousse l’être humain au dynamisme dans les activités nécessaires à la vie, nous rend plus aptes à apprécier, à l’occasion, les repas luxueux et, face au sort, nous immunise contre l’inquiétude.

Quand nous parlons du plaisir comme d’un but essentiel, nous ne parlons pas des plaisirs du noceur irrécupérable ou de celui qui a la jouissance pour résidence permanente — comme se l’imaginent certaines personnes peu au courant et réticentes, ou victimes d’une fausse interprétation — mais d’en arriver au stade où l’on ne souffre pas du corps et ou l’on n’est pas perturbé de l’âme. Car ni les beuveries, ni les festins continuels, ni les jeunes garçons ou les femmes dont on jouit, ni la délectation des poissons et de tout ce que peut porter une table fastueuse ne sont à la source de la vie heureuse : c’est ce qui fait la différence avec le raisonnement sobre, lucide, recherchant minutieusement les motifs sur lesquels fonder tout choix et tout rejet, et chassant les croyances à la faveur desquelles la plus grande confusion s’empare de l’âme.

Au principe de tout cela, comme plus grand bien : la prudence. Or donc, la prudence, d’où sont issues toutes les autres vertus, se révèle en définitive plus précieuse que la philosophie : elle nous enseigne qu’on ne saurait vivre agréablement sans prudence, sans honnêteté et sans justice, ni avec ces trois vertus vivre sans plaisir. Les vertus en effet participent de la même nature que vivre avec plaisir, et vivre avec plaisir en est indissociable.

D’après toi, quel homme surpasse en force celui qui sur les dieux nourrit des convictions conformes à leurs lois ? Qui face à la mort est désormais sans crainte ? Qui a percé à jour le but de la nature, en discernant à la fois comme il est aisé d’obtenir et d’atteindre le « summum » des biens, et comme celui des maux est bref en durée ou en intensité ; s’amusant de ce que certains mettent en scène comme la maîtresse de tous les événements — les uns advenant certes par nécessité, mais d’autres par hasard, d’autres encore par notre initiative —, parce qu’il voit bien que la nécessité n’a de comptes à rendre à personne, que le hasard est versatile, mais que ce qui vient par notre initiative est sans maître, et que c’est chose naturelle si le blâme et son contraire la suivent de près (en ce sens, mieux vaudrait consentir à souscrire au mythe concernant les dieux, que de s’asservir aux lois du destin des physiciens naturalistes : la première option laisse entrevoir un espoir, par des prières, de fléchir les dieux en les honorant, tandis que l’autre affiche une nécessité inflexible).

Qui témoigne, disais-je, de plus de force que l’homme qui ne prend le hasard ni pour un dieu, comme le fait la masse des gens (un dieu ne fait rien de désordonné), ni pour une cause fluctuante (il ne présume pas que le bien ou le mal, artisans de la vie bienheureuse, sont distribués aux hommes par le hasard, mais pense que, pourtant, c’est le hasard qui nourrit les principes de grands biens ou de grands maux) ; l’homme convaincu qu’il est meilleur d’être dépourvu de chance particulière tout en raisonnant bien que d’être chanceux en déraisonnant, l’idéal étant évidemment, en ce qui concerne nos actions, que ce qu’on a jugé « bien » soit entériné par le hasard.

A ces questions, et à toutes celles qui s’y rattachent, réfléchis jour et nuit pour toi-même et pour qui est semblable à toi, et veillant ou rêvant jamais rien ne viendra te troubler gravement : ainsi vivras-tu comme un dieu parmi les humains. Car il n’a rien de commun avec un vivant mortel, l’homme vivant parmi des biens immortels."

vendredi 27 août 2010

Je vole !

J'ai finalement fait de la plongée dans la nature, la vraie.
J'étais au Mexique la semaine passé et j'ai fais quatre plongées pour compléter ma certification: Open Water Diver.

Quel "sport" merveilleux !

J'y ai été un jour de tempête, orage et vagues font que la surface est très instable, mais à la seconde où on atteint le fond (45 pieds dans ce cas-ci), c'est calme et très silencieux.
J'ai volé pour la première fois, au dessus d'immense forêts coralliennes, parmi les poissons, les raies, les barracudas, les coquillages, les tortues et toutes la faunes sous-marine.
Je flottais au dessus d'eux, sans les toucher; J'étais pour une heure une observatrice des fonds marin, une intruse sans mauvaises intentions que d'admirer leur beauté; une extraterrestre.

J'ai aussi été nager avec le plus gros poissons au monde: le requin-baleine, grand géant inoffensif, mangeur de zooplancton. Quelles bêtes impressionnantes ! On ne connaît presque rien de celles-ci, parce qu'elles se promènent lentement d'océan en océan et plongent à des profondeurs encore inaccessible à l'homme. Je me trouvais chanceuse de vivre cet expérience.
J'espère seulement que les requins avec lesquels j'ai nagé, ne se rendent pas dans le Golfe du Mexique, au travers du pétrole...

Avant d'avoir plongé, on ne peut même pas s'imaginer la richesse qu'on retrouve sous l'eau et le nombre d'espèce encore inconnus.
C'est un monde auquel on ne fait pourtant pas assez attention. Au cours de mes quatre plongées, on a trouvé des déchets au fond de l'océan, qui pourraient être dangereux pour la vie aquatique, on les ramasse et on remonte.

Chaque fois que je vois ou que j'entends des histoires de coraux arrachés, poissons pris dans les filets de pêche, énorme poubelle sous marine dans le pacifique, ça me donne la nausée. Je me sens impuissante face à notre insouciance vis-à-vis la planète.
J'aimerais pouvoir aider, mais je ne sais pas comment. On a beau faire notre part, mais on empêchera pas un pêcheur de pêcher ou un bateau de traverser les mers !!

Tout ce qu'on fait dans l'océan nuis: Le gaz, les sons (qui dérange la localisation des baleines entre elles), les déchets, la pêche excessive, la crème solaire (!), la pollution etc.

Bref... c'est à la fois grisant de pouvoir observer ce monde, mais c'est aussi déprimant de découvrir la détresse dans laquelle il se trouve.

J'essaie de faire ma part le plus possible et d'en parler. Je m'informe en écoutant des films et des documentaires à ce sujet et je ferai un don chaque année au projet AWARE ou autre fondation fiable, quand l'occasion se présentera.

Essayez aussi de faire de même ! Car je suis quand même une idéaliste, qui s'imagine qu'un jour, si on en parle assez, on pourra trouver une solution à plusieurs de ces problèmes.

Vivons avec la nature et non contre elle.